Gaza : des sanctions face à la colonisation et aux crimes Israéliens

gaza-palestine26 août 2014, 26 août 2016! Deux ans déjà, deux ans se sont écoulés depuis la fin de  la nouvelle agression israélienne contre la bande de Gaza en juillet-août 2014. Une offensive menée par une puissance militaire contre des enfants, des femmes et des personnes âgées innocents, cela dans un territoire enfermé, isolé et soumis  à un blocus inhumain.

Les stigmates de ce terrible événement en Palestine restent visibles comme si cette agression avait eu lieu hier, particulièrement à Gaza. Deux ans après, le blocus illégal et criminel mené par Israël entrave la reconstruction des milliers de maisons détruites au cours des bombardements israéliens dans une région de plus en plus abandonnée par une communauté internationale complice.

Dans ce petit territoire côtier, des milliers de familles attendent toujours d’être relogées. La reconstruction, qui peine à se mettre en route, est désormais à l’arrêt complet depuis qu’Israël a suspendu il y a trois mois les importations de ciment et provoqué une telle pénurie que la plupart des travaux menés par l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens, ont cessé.

Chaque foyer à Gaza n’a droit qu’à 6 heures d’électricité par jour, car la seule centrale électrique, qui a été détruite en juillet 2014, ne fonctionne pas, par manque de fioul et de carburant. Les conséquences sont dramatiques pour les hôpitaux, les centres médicaux, les usines, et les institutions éducatives.

Aujourd’hui le territoire est toujours sous blocus et subit les bombardements et les raids israéliens. Plus que jamais, Gaza demeure une prison à ciel ouvert. La situation  stagne, rien ne bouge.

J’ai alerté le Ministre des Affaires étrangères par courrier et par une question écrite. Je lui demande un changement radical et une solution politique. Certes, ce blocus est illégal et criminel, mais le dénoncer ne suffit plus. Il faut passer à l’application de sanctions, notamment en dénonçant l’accord entre l’Union européenne et Israël, qui est entré en vigueur en 2000 et qui facilite largement les relations commerciales entre les deux espaces économiques.

La question écrite

M. Jean-Jacques Candelier alerte M. le ministre des affaires étrangères et du développement international à propos de la situation à Gaza qui reste très préoccupante. 26 août 2014 – 26 août 2016, cela fait maintenant deux années depuis la fin de l’agression israélienne contre la bande de Gaza. Cette offensive militaire avait duré plus de 50 jours, avec des pertes humaines considérables (plus de 2 200 morts, principalement de civils) sans oublier la destruction massive d’habitation et infrastructures. Depuis, les stigmates de ce terrible évènement en Palestine restent visibles comme si cette agression avait eu lieu hier, particulièrement à Gaza. Deux ans après, le blocus mené par Israël entrave la reconstruction des milliers de maisons détruites au cours des bombardements israéliens dans une région de plus en plus abandonnée par une communauté internationale. Des milliers de familles attendent toujours d’être relogées. La reconstruction, qui peine à se mettre en route, est désormais à l’arrêt complet depuis qu’Israël a suspendu il y a trois mois les importations de ciment et provoqué une totale pénurie. Le rythme de reconstruction est très lent. Selon un haut responsable de l’ONU, au rythme actuel, il faudrait 30 ans pour réhabiliter et reconstruire ce qui a été endommagé. Israël contrôle quasiment toutes les entrées et sorties de biens et de personnes. Les organisations internationales tirent régulièrement la sonnette d’alarme au sujet de l’économie de Gaza, au bord du gouffre, avec un taux de chômage parmi les plus élevés au monde (environ 47 %), une pauvreté endémique et des exportations quasi-nulles. Plus que jamais, Gaza demeure une prison à ciel ouvert. La situation stagne, rien ne bouge. Pour plus de deux millions d’habitants toujours enfermés, cette situation reste très grave à tous les niveaux, surtout sur le plan humanitaire, malgré la mobilisation internationale contre les crimes israéliens et malgré les promesses de reconstruction rapide. On ne peut que déplorer que les pays donateurs n’aient pas tenu leurs promesses faites lors de la conférence internationale pour la reconstruction de Gaza en octobre 2014. Seulement 25 % de l’aide destinée à Gaza lors de cette conférence est arrivée. Les habitants de Gaza sont épuisés et ont peur pour leurs enfants et leur avenir. L’aspect le plus grave de toute cette situation difficile, qui marque l’esprit de la majorité des habitants, est l’absence de perspectives. C’est un sentiment horrible qui va probablement influencer l’avenir de cette génération, surtout des jeunes. Deux ans après presque jour pour jour : il faut un changement radical, une solution politique. Il faut une réelle réaction internationale, impulsée par la France, qui mette fin à cette situation catastrophique. Les déclarations ne sont plus écoutées. Certes, ce blocus est illégal et criminel, mais le dénoncer ne suffit plus. Il faut passer à l’application de sanctions, notamment en dénonçant l’accord entre l’Union européenne et Israël, qui est entré en vigueur en 2000 et qui facilite largement les relations commerciales entre les deux espaces économiques. Il lui demande quelles actions concrètes sont entreprises par la diplomatie française pour rendre aux habitants de Gaza leur souveraineté.

> Ma question sur le site de l’Assemblée nationale

 

 

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