Alors que la presse est unanime pour dénoncer les violences des casseurs, elle passe sous silence les violences commises par les forces de l’ordre lors des manifestations. Cette répression provoque pourtant de nombreux blessés, parfois graves.
J’ai donc écrit au Ministre de l’Intérieur pour dénoncer la stratégie du pourrissement.
Si je condamne fermement les violences d’une minorité de personnes qui n’ont rien à voir avec les milliers de manifestants, je me demande pourquoi rien n’est fait pour intercepter ces fauteurs de troubles en amont des manifestations.
Le gouvernement se vante de régler le problème des holligans « en une heure » mais laisse les casseurs rejoindre les lieux des manifestations depuis plusieurs mois.
A qui profite donc le crime ?