Il y a quelques jours, un jeune homme de 22 ans était gravement blessé lors d’une interpellation de police.
Aujourd’hui, l’IGPN contredit la thèse du « viol » alors qu’un médecin a pourtant diagnostiqué une plaie longitudinale du canal anal profonde de 10 cm et une section du muscle sphinctérien dû à l’enfoncement d’une matraque dans les fesses de la victime, toujours hospitalisée.
En plus des coups violents, de l’arbitraire, de l’humiliation, des insultes racistes, cette agression barbare se double aujourd’hui d’un déni de réalité.
12 ans après les meurtres de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, quelques mois après le meurtre d’Adama Traoré ou de Rémy Fraisse, il est temps que l’impunité cesse.
La justice ne peut continuer à acquitter les dominants et à condamner avec une rapidité éclair les dominés.
Il n’est pas possible de demander aux jeunes, notamment dans les quartiers populaires, d’adhérer à une République qui peine à reconnaitre la liberté de circulation, l’égalité des droits, et la justice réelle pour tous !
Avec colère et indignation, je condamne ces actes odieux qui doivent faire l’objet d’une peine exemplaire !