Après avoir demandé de la prison ferme pour les syndicalistes de Goodyear, après avoir poursuivi des dizaines de militants du mouvement social contre la loi travail, c’est désormais dans le conflit d’Air France que le Gouvernement s’immisce pour défendre le droit de licencier en toute liberté. La Ministre du Travail a en effet donné son feu vert au licenciement de Monsieur Vincent Martinez, salarié protégé, qui avait pourtant été invalidé par l’Inspection du travail.
J’ai écrit à Manuel Valls pour lui demander de surseoir à ce triple coup de force : contre les procédures, contre l’Inspection du travail, et contre le syndicalisme.
80 ans après la victoire du Front Populaire, il n’est pas envisageable qu’un gouvernement se revendiquant de Gauche continue de museler la moindre contestation sociale afin d’intimider les salariés qui seraient tentés de relever la tête pour défendre leurs emplois face à des dirigeants qui privilégient le plus souvent la rentabilité à court terme, au détriment de l’intérêt général et de l’emploi.
La vraie violence, ce n’est pas celle des salariés qui résistent pour préserver leurs conditions de travail. La vraie violence, c’est celle du capitalisme destructeur qui broie des vies et des familles en licenciant des centaines de milliers d’emplois pour satisfaire la rapacité des actionnaires.
Le Gouvernement doit choisir son camp.
nous : peuple français :on va licencier tout le gouvernement de non respect aux droits des travailleurs ;
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